Record du monde au 100m : qui détient le meilleur ?

9,58 secondes. Ce chiffre, gravé dans l’histoire à Berlin en 2009, n’a jamais été effleuré depuis. Jamais le record du 100 mètres n’a résisté aussi longtemps à la vague des nouvelles performances. Usain Bolt, en l’espace de deux saisons, a fracassé trois fois la marque mondiale et s’est installé tout en haut, là où la concurrence n’aperçoit que son dos.

Avant l’ère Bolt, seuls quelques hommes avaient osé franchir la muraille des 9,80 secondes. Les instances, elles, ont souvent revu leurs critères d’homologation, bouleversant la hiérarchie des grands chronos et alimentant les débats. Entre vents favorables, progrès techniques et polémiques, la question de la validité des records reste une source constante de tension.

Le 100 mètres : une distance mythique au cœur de l’athlétisme

Voici une épreuve qui ne tolère ni l’approximation ni le hasard. Le 100 mètres, sommet de l’athlétisme, concentre sur quelques foulées la pureté brute du sport. Ici, chaque détail compte : le réflexe au départ, la puissance jaillie à la première impulsion, la capacité à tenir la ligne sans perdre en relâchement sur la fin. Les records se jouent dans une fraction de seconde, sous le regard suspendu d’un stade entier.

Depuis les premiers jeux olympiques modernes, cette course fascine. L’arrivée du chronométrage électronique dans les années 1960 a changé la donne et départage aujourd’hui les champions au millième près. Les finales du 100 mètres, qu’elles se disputent à Séoul, Monaco ou Nassau, rassemblent des millions de spectateurs, captivés par l’intensité du duel.

Les grandes performances alimentent la légende. Chez les femmes, Florence Griffith Joyner ou Shelly-Ann Fraser-Pryce sont devenues des références. La course mixte s’invite parfois dans certains meetings, élargissant le champ des possibles. Chaque pays, de la République populaire chinoise aux Bahamas, rêve de voir l’un des siens inscrire son nom sur le tableau des records monde athlétisme. Ce sont ces exploits qui nourrissent la mémoire collective et forgent la valeur d’une génération.

Qui détient aujourd’hui le record du monde du 100 m ?

Les chiffres claquent, les noms s’imposent. Usain Bolt tient toujours la couronne du sprint. À Berlin, en 2009, le Jamaïcain a stoppé le chrono à 9 »58. Depuis, personne n’a pu approcher cette marque. Triple champion olympique sur la distance, Bolt a repoussé ses adversaires à quelques centièmes, sans jamais sacrifier à la beauté du geste ni à l’efficacité redoutable de sa foulée.

Côté femmes, l’Américaine Florence Griffith Joyner reste la référence ultime depuis 1988. À Séoul, son 10 »49 est devenu un mythe. Sa foulée aérienne a imposé un standard que ni Shelly-Ann Fraser-Pryce, ni Elaine Thompson-Herah n’ont réussi à égaler, malgré des parcours exceptionnels.

Le 100 mètres s’est bâti sur ces deux icônes. Asafa Powell, Carl Lewis, Justin Gatlin, chacun a brièvement détenu le record, chacun a incarné l’esprit de son époque. Chez les femmes, le record de Griffith Joyner reste loin devant, augmentant encore l’aura de ce chrono dans l’histoire des records monde athlétisme.

Des performances marquantes et des moments qui ont changé l’histoire

Sur 100 mètres, chaque centième compte. Ce sont ces détails, ces instants précis, qui font basculer l’histoire. En 2009, à Berlin, Usain Bolt pulvérise la barrière des 9 »60 : la planète athlétisme retient son souffle, le stade explose, et le sprint entre dans une nouvelle dimension.

Retour en 1984, Los Angeles : Carl Lewis signe un 9 »99, alors que le chronométrage électronique n’en est qu’à ses débuts. Séoul 1988 restera l’un des épisodes les plus controversés, avec la victoire puis la disqualification de Ben Johnson pour dopage. Derrière chaque chrono, des trajectoires se croisent, des polémiques éclatent, mais la magie du 100 mètres demeure intacte.

Chez les femmes, le fameux 10 »49 de Florence Griffith Joyner à Indianapolis intrigue encore. Plus récemment, Fraser-Pryce et Thompson-Herah ont animé les jeux olympiques de Tokyo, sans toutefois venir menacer la marque américaine.

Les mondiaux, de Eugene à Paris, ont vu briller d’autres noms : Yohan Blake, Asafa Powell, Tyson Gay. Mais c’est bien Bolt qui a repoussé la frontière. À chaque génération, la tentation de flirter avec l’impossible reste vive. Pourtant, sur cette distance, la légende se joue toujours en moins de dix secondes.

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Portraits des sprinteurs et sprinteuses qui ont marqué la discipline

Sur la piste, certains noms sont gravés à jamais. Usain Bolt incarne la grandeur. Son relâchement, ses bras ouverts avant la ligne, son style inimitable : depuis Berlin 2009, il détient le record du monde au 100 m en 9 »58. En quelques foulées, il a repoussé les limites du corps humain et imposé une domination sans partage sur la discipline phare de l’athlétisme.

Avant Bolt, d’autres ont façonné le sprint. Carl Lewis, référence de la régularité et de l’esthétique, a traversé les âges. Maurice Greene, Justin Gatlin, Tyson Gay : tous ont tutoyé la barrière des dix secondes, après des années d’entraînement acharné et de finales à couteaux tirés.

Chez les femmes, Florence Griffith Joyner règne depuis 1988. À Indianapolis, elle a signé un 10 »49 toujours inégalé. Malgré les assauts des générations suivantes, ce record reste hors d’atteinte. Shelly-Ann Fraser-Pryce et Elaine Thompson-Herah, porte-drapeaux du sprint jamaïcain, continuent de faire briller leur discipline lors des grands rendez-vous mondiaux.

Dans le peloton, d’autres figures ont aussi marqué leur époque : Yohan Blake, Asafa Powell, Ben Johnson, Trayvon Bromell. Chacun d’eux a apporté sa pierre à la légende, parfois dans l’ombre des géants, mais toujours avec la même intensité. Le sprint mondial ne cesse d’évoluer, porté par ces destins hors-norme.

Cent mètres à parcourir, à peine plus de neuf secondes pour écrire sa légende. Sur la ligne, tout peut basculer. Et chaque génération attend, fébrile, la prochaine secousse qui redéfinira la frontière du possible.