Courir un marathon solidaire tout en préservant la planète

Octobre à Rennes ne rime pas seulement avec feuilles tombantes et météo capricieuse. Ici, le bitume prend une autre saveur : chaque foulée devient un acte concret pour la planète. Depuis 2021, le marathon vert s’impose comme une alternative bien réelle aux épreuves classiques, en associant performance sportive et engagement écologique. À chaque kilomètre parcouru, un arbre s’ajoute à la forêt mondiale. Pour en savoir plus, le site officiel détaille le concept et propose de rejoindre l’une des cinq courses au programme.

Courir pour la planète, un défi tangible

L’idée paraît simple, presque évidente : transformer l’énergie des coureurs en plantations réelles. Ce projet, loin de rester une déclaration d’intention, s’appuie sur des chiffres qui forcent le respect. Depuis la création du marathon vert, plus de 800 000 arbres ont vu le jour, résultat direct de la mobilisation des sportifs et de l’organisation. Participer ici, c’est bien plus que franchir une ligne d’arrivée ; c’est inscrire son nom dans une dynamique collective, en faveur de la biodiversité.

Le marathon vert ne se limite pas à une seule discipline. Les organisateurs ont structuré l’événement pour que chacun puisse y trouver sa place, comme le montre la diversité des épreuves :

  • Plusieurs disciplines viennent composer le marathon vert : relais, duo, course féminine, marche nordique et bien sûr le marathon traditionnel.
  • La solidarité s’affiche au cœur de l’événement : chaque participant, qu’il soit coureur aguerri ou amateur, contribue à cette chaîne d’actions positives qui prendra vie à Rennes en octobre, dans le respect des règles sanitaires en vigueur.
  • L’association avec la Fondation Yves Rocher permet d’ancrer le projet dans le concret, en garantissant que chaque promesse de plantation soit tenue et suivie.

Un rapide détour sur le site suffit pour mesurer la portée de cette démarche. En 2019, les participants du marathon vert ont parcouru près de 117 000 kilomètres. Ce chiffre ne reste pas abstrait : il s’est traduit par autant d’arbres plantés. Sur huit ans, cela a permis des plantations non seulement en France, mais aussi au Portugal, en Allemagne et jusqu’en Inde. Chacun peut ainsi, à son échelle, prendre part à un mouvement qui dépasse les frontières et laisse une trace visible, durable.

S’engager dans le marathon vert, c’est donc courir avec le sentiment d’être utile au-delà de sa propre performance. L’effort individuel s’inscrit dans une dynamique collective, où le souffle du sportif devient celui de la planète. La prochaine fois que vous franchirez une ligne d’arrivée, imaginez les arbres qui poussent déjà quelque part, grâce à vous.